Katia et le crocodile

| Tchéquoslovaquie | 1h10 | 1966 | VF

Réalisation : Vĕra Šimková et Jan Kucera

| N&B

Un écolier confie à Katia les animaux de sa classe qu’il doit garder pendant les vacances : deux lapins angoras, un petit singe macaque, un étourneau qui parle, des souris blanches, une tortue et un bébé crocodile. Mais la baignoire déborde, le crocodile s’échappe, l’oiseau
s’envole, les animaux se sauvent dans la ville. Tout le monde court à leur recherche dans une délirante poursuite.

Il se dégage de Katia et le crocodile une vivacité et une énergie folle, propres à cette enfance fougueuse, qui insufflent au film un dynamisme unique ! Tout d’abord contenue, cette énergie va finalement s’étendre
à toute la ville, à mesure que les nuées d’enfants envahissent les appartements, les rues, les toits et les rivières, avec malice et allégresse. Prague va se transformer en un vaste terrain de jeu.
Tout ce long métrage, entre poésie et burlesque, est servi par une photographie sublime, nous offrant de magnifiques portraits d’enfants qui ne sont pas sans rappeler les photographies d’un certain Robert Doisneau...