Fenêtre sur cour

| Etats-Unis | 1h52 | 1954 | VOST

Réalisation : Alfred Hichcock

Jeff, reporter, est immobilisé à son domicile à la suite d’un accident. Malgré les visites de Lisa, sa fiancée, et de Stella, son infirmière, il s’ennuie. Pour tuer le temps, il installe un téléobjectif devant sa fenêtre et observe les allées et venues de ses voisins. Lors d’une nuit d’orage, le tonnerre le réveille et c’est ainsi qu’il découvre le comportement bizarre de Monsieur Thorwald, un représentant de commerce,dont la femme malade, clouée au lit, a disparu. Il est intrigué à un point tel qu’il le croit meurtrier de sa femme...

Je n’approuve pas la vague de violence qu’on constate
aujourd’hui au cinéma, j’ai toujours pensé que le crime devait être traité avec délicatesse. Des meurtres parmi les plus exquis ont été perpétrés dans un décor tendre, dans des endroits où l’on se sent si bien, comme la cuisine ou la salle de bains. [...] De l’autre côté de la cour, vous avez chaque genre de conduite humaine, un petit catalogue des comportements. [...] Ce que l’on voit sur le mur de la cour, c’est une quantité de petites histoires, c’est le miroir, [...], d’un petit monde.

Alfred Hitchcock