Corsage

| Allemagne | 1h53 | 2022 | VOST

Réalisation : Marie Kreutzer

Distribution : Vicky Krieps, Florian Teichtmeister, Katharina Lorenz

Noël 1877, Élisabeth d’Autriche (Sissi), fête son 40e anniversaire. Première dame d’Autriche, femme de l’Empereur François-Joseph Ier, elle n’a pas le droit de s’exprimer et doit rester à jamais la belle et jeune impératrice. Pour satisfaire ces attentes, elle se plie à un régime rigoureux de jeûne, d’exercices, de coiffure et de mesure quotidienne de sa taille. Étouffée par ces conventions, avide de savoir et de vie, Élisabeth se rebelle de plus en plus contre cette image.

Dans un film brillant et austère, avec Vicky Krieps dans le rôle de l’impératrice, Marie Kreutzer scrute l’enveloppe corporelle d’une femme domptée jusqu’à l’asphyxie.
Libération

Grâce à une Vicky Krieps inspirée et inspirante, Marie Kreutzer réinvente la névrose hystérique au cinéma. Un film éblouissant de maîtrise.
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Les premières scènes de Corsage, faux biopic dans la lignée des Jackie et Spencer de Pablo Larraín, ramènent au forceps la figure théorique et universelle de l’impératrice Élisabeth – Sissi, pour les intimes – à une expérience corporelle absolue, dans laquelle la chair, ses jouissances et surtout ses souffrances, deviennent métonymiques de la fin annoncée du pouvoir dynastique des Habsbourg.
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